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L'histoire de DFR
se confond désormais avec celle de Dresch et de ses multiples
changements de raison sociale. Nous entrons alors dans la période
noire de l'histoire de la moto. Les ventes chutent rapidement. Le climat
de crise qui s'installe à partir de 1931 va décimer grand
nombre de marques françaises. Dresch résiste tant bien
que mal, mais le départ de Pierre de Font-Réault sonne
le glas pour DFR dont les machines étaient produites sur les
chaines de montage Dresch.
Quatre
motocyclettes sont alors disponibles. Deux modèles sont des utilitaires,
les deux autres forment le haut de gamme de la marque. Les cylindrées
s'étendent de 175 cc à 350 cm3. Les deux modèles
haut de gamme sont équipés de moteur quatre temps à
licence MAG fabriqués dans les usines Dresch.
Nous
connaissons deux motos pour cette année 1932. Un modèle
deux temps de 250 cm3 qui ressemble au modèle J1 de 1929 et la
500 cm3 développée par P. de Font Réaulx.
La moto type J133 conserve le moteur de la J1 de 1929 (marque inconnue).
La partie cycle ressemble toujours à celle des entre-tubes mais
il s'agit en fait d'un cadre à berceau. La fourche est celle
de MS 604 et la transmission finale se fait par chaine. La même
moto sort aussi sous la marque MAC.
La 500 cm3
est équipée du cadre à toles embouties Dresch déjà
utilisé pour la série "nationale", le moteur
est un 500 cm3 bicylindre culbuté mis au point par Pierre de
Font Réaulx. Il s'agit d'ailleurs, sa dernière collaboration
avec Dresch. La transmission finale est assurée par un cardan.
Elle sort sous le nom de DFR MACAM (MACAM = Manufacture d'armes et de
cycles des arts et métiers) et est fabriquée dans les
usines Dresch. Le même modèle est disponible sous la marque
Dresch avec un moteur latéral ou culbuté. Le modèle
latéral étant sorti au moment du salon de Paris en 1930.
Autre caractéristique, elle peut être livrée d'origine
avec side en ajoutant 1200 francs en plus des 4 990 francs de la machine.
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